David Casteu

Pilote de rallye-raid, David Casteu voit le jour le 9 avril 1974 à Nice. Il grandit dans la propriété agricole familiale, un terrain de jeu de 30 hectares situé non loin du Lac de St Cassien, dans le Var. À sept ans, David suit son père qui arpente le domaine en moto de trial et fait ses premiers tours de roue.

À 14 ans, il prend part à sa première compétition en trial et quatre ans plus tard, est sacré champion de France senior dans la discipline. À 19 ans, il ouvre un magasin de motos. Il roule Enduro et décroche deux titres de Champion de France puis, en 2000, débute en rallye tout-terrain. S’il rêve de courir le Dakar depuis qu’il est enfant, David participe au Rallye de Tunisie puis à de nombreuses épreuves en amateur avant de s’inscrire au Dakar 2003. En 2004, il remporte le Trophée Elf sur le Dakar, tout comme en 2005 et gagne sa première spéciale sur le Rallye de Tunisie. En 2006, David revend sa concession moto et se dédie entièrement à sa carrière de pilote professionnel. Il décroche la place de dauphin au Dakar 2007 et s’approprie le titre de Champion du monde des rallyes tout-terrain 450 cm3 en 2010. Intégré au team Yamaha Racing France en 2011, David poursuit son travail de préparation au Dakar 2012 en disputant plusieurs compétitions, dont le Rallye OiLibya du Maroc 2011. Victime d’un problème technique sur la troisième étape, il termine cette épreuve à la 22e position. Pour 2012, David Casteu dispute le Dakar sous les couleurs du team Yamaha Racing France / Elf et termine 41e, une place bien éloignée de ses ambitions, en raison de pépins mécaniques et d’une chute au cours de laquelle il se casse des côtes.

Il court de nouveaux rallyes en 2012, dont la Hungarian Baja-Hongrie qu’il remporte haut la main. David est au départ du 35e Dakar, qui traverse en 2013 le Pérou, l’Argentine et le Chili, et déclare sur le site internet officiel du Dakar : « « C’est mon 10ème Dakar, et je porte le numéro 10 ! J’ai passé les trois dernières éditions à connaître des galères, donc cette phase de trois est maintenant derrière moi. Avec l’expérience, j’ai quand même prouvé à tout le monde que je suis un vrai pilote du Dakar. L’année dernière j’étais tout de même 4ème à 5 jours de l’arrivée, lorsque j’ai cassé mon moteur. Il est certain que depuis le passage à la 450cc, il y a davantage de pilotes capables de s’exprimer, car les motos sont plus légères et se conduisent plus facilement. Du coup, les jeunes nous poussent à prendre des risques. Mais mon objectif, ce sera de rester constant, et de profiter des trous de souris lorsque c’est possible. En tout cas, je suis là pour faire une belle place… et rouler avec la banane. » Il sera épaulé par Romain Souvignet afin d’y parvenir.