PW50 (1981)

 C’est d’abord sous le nom de YZinger qu’est commercialisé aux Etats-Unis en 1980 ce 49 cm3 d’initiation au motocross. Le premier coloris qu’il endosse est le jaune et le « number one » qui figure sur ses plaques à numéro ne prête pas à confusion : cette petite moto est bien de la même famille que les YZ avec lesquelles s’est illustré Bob Hannah, six fois Champion des USA entre 1976 et 1979. Il figure au catalogue des Établissements Sonauto dès l’année suivante sous le nom de PW – ou Pee Wee – et dans un style plus sobre (réservoir blanc, selle noire). Les modifications cosmétiques se répèteront à intervalles réguliers au cours des trois décennies suivantes, en accord avec les codes couleurs des YZ, mais les évolutions techniques s’avèreront très limitées.

 Conçu pour être facile, solide, peu coûteux, non-dangereux, le PW50 utilise un monoyclindre deux-temps refroidi par air logé dans un cadre tubulaire. La boîte automatique permet au jeune pilote de se concentrer sur le pilotage, l’accélération et le freinage (par deux leviers au guidon), sans avoir à assimiler le passage des vitesses. Le graissage séparé Autolube, la transmission par cardan ou l’ajustement de la puissance maxi (en limitant la course du boisseau) sont d’autres aspects pratiques qui vont contribuer au succès du PW50. Il sera décliné en 80 cm3 à partir de 1982 et même attaché à un side-car en 1984. Les champions James Stewart, Ricky Carmichael, Chad Reed ou plus près de nous, Mickael Pichon et Olivier Pain feront leurs premiers tours de roues, et parfois gagneront leurs premières compétitions à son guidon. Dans l’Hexagone, plus de 45 000 parents l’auront choisit pour leur progéniture, preuve d’une grande popularité. Poursuivant sa carrière en 2013, le PW50 ne partage cette longévité qu’avec un seul autre modèle de la gamme Yamaha : le SR125.