Historique MBK Industrie
Créé en 1923, le fabricant français de Mobylette, Motobécane, s’installe dans un premier temps en Île-de-France à Pantin (93). Pour faire face à l’essor des ventes de cyclomoteurs après la Seconde Guerre mondiale, la société déménage à 2h de Paris, à Saint-Quentin dans l’Aisne (02) en 1951. Le site s’étend sur 340 000 mètres carrés, de quoi accueillir jusqu’à 5 000 employés en 1974 lorsque l’entreprise tricolore tourne à plein régime et fabrique 750 000 mobylettes annuellement.
En 1986, Yamaha entre au capital de la société qui porte désormais le nom de MBK Industrie. De cette alliance naît la production de petits moteurs hors-bord et de l’emblématique Booster 50 cm3 en 1990, champion des ventes auprès des jeunes. Ce petit scooter 2-temps deviendra très vite le fer de lance de la marque MBK.
À partir de 2004, Yamaha décide la montée en gamme de son usine picarde en mettant en production des motos de plus grosse cylindrée, tel que la XT660.
En 2012, le Groupe mise sur l’excellence des équipes françaises pour succéder aux usines espagnoles, plus particulièrement pour l’assemblage des Yamaha XMAX et MBK Skycruiser de 125 à 400 cm3, et qui figurent en tête des ventes de leur catégorie.
Yamaha modernise les outils, investit dans de nouveaux robots (peinture, soudure) et des machines d’injection plastique qui permettent à MBK de fabriquer ses pièces les plus techniques. Enfin certaines pièces sont peintes par cataphorèse, un procédé proche de l'électrolyse qui donne un rendu parfait en limitant la consommation de peinture.
En 2015, Yamaha donne au site de Saint Quentin la production de la XSR700 puis de la Tracer 700 l’année suivante. Tout comme pour les modèles de la série des XT, les ouvriers façonnent cadres, carénages, et échappements. En confiant la construction de ses motos à la main d’œuvre française, le Japon montre la confiance et l’estime qu’il place dans les talents de MBK. En effet, avec 689 cm3, les XSR et Tracer s’avèrent les motos de plus forte cylindrée produites dans l’Hexagone.
Aujourd’hui, l’usine compte 544 salariés et une main-d’œuvre qualifiée. Cette dernière a d’ailleurs été primée deux fois en 1994 et 2001 par le label TPM (Total Productive Maintenance) et certifiée ISO 9001 (qualité) et ISO 14001 (environnement). Elle possède un faible turn-over puisqu’un ouvrier reste en moyenne 18 ans au sein de l’usine.
Avec 22 XSR700 produites en 1 heure en 2019, l’usine de Picardie prouve qu’elle dispose d’une capacité de production optimum. En 2019, près de 72 000 deux-roues motorisés sont sortis des chaines de montage de Saint-Quentin, dont 28 300 motos et plus de 38 000 scooters supérieurs à 125 cm3. Grâce à ces chiffres, l’usine MBK se positionne comme le premier producteur 2RM en France.
Dates-clé
1951 Création de l’usine Motobécane à St-Quentin (02)
1984 Motobécane devient MBK Industrie
1986 Yamaha principal actionnaire
1988 1er moteur hors-bord
1990 1er scooter (Booster 50 cm3)
1996 Certification ISO 90001v1994
1999 1 000 000e scooter
2000 Yamaha actionnaire à 100%
1er scooter 125 cm3
1er moteur hors-bord 4-temps
2002 Certification ISO 14001
1er scooter 250 cm3
2003 Certification ISO 9001v 2000
2004 1ère Yamaha XT660
2012 Transfert des productions de l’usine espagnole
2013 XMAX 125 à 400 cm3
2014 R125 et MT125
2015 XSR700
2016 Tracer 700
2019 Ténéré 700
Chiffres-clé *
Capital 14 M€ (100% Groupe Yamaha)
CA 262 M€
Superficie 338 000 m2
Collaborateurs 544
Motos/an 28 374
Scooters/an 43 453
* à fin décembre 2019
Made in France (2020)
XMAX 125
XMAX125 Tech MAX
XMAX300
XMAX300 Tech MAX
XMAX400
XMAX400 Tech MAX
MT125
R125
XSR700
Ténéré 700
Tracer 700
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