RD400 (1976)

Pure sportive deux-temps de son époque, la RD400 est présentée en France lors du salon de Paris en automne 1975, aux côtés de la fameuse XS500. La RD400 arrive dans certaines concessions européennes dès l’année suivante, dans une très belle robe blanche et rouge. Ses lignes anguleuses tranchent avec les rondeurs des modèles précédents. On lui découvre des jantes à bâtons en alliage… mais qui dans les faits, n’auront rien de légères. Elle succède à la RD350 mais dispose de meilleurs équipements. Le moteur bicylindre vertical deux-temps refroidi par air qui a gagné 51 cm3 par augmentation de la course, offre une puissance légèrement supéreieure (39 ch) et surtout, un couple en hausse. La distribution utilise toujours le système Torque-induction par jupes des pistons et 7 transferts. Le vilebrequin a été alourdi pour gagner en souplesse moteur, on note un l'utilisation d'une boîte à six rapports et une démultiplication finale modifiée pour cause de couple maxi plus important. La machine est donnée pour une vitesse maxi de 165 km/h.

La partie-cycle est dans l'air du temps. on trouve un cadre tubulaire double berceau en acier, une fourche télescopique à l'avant associée à deux amortisseurs arrières. La sportive propose en revanche un freinage très moderne avec deux freins à disque de 267 mm de diamètre.

En 1977, la RD400 hérite d’un allumage électronique japonais ainsi que d’un habillage de selle en plastique.  En 1979, elle s’offre quelques évolutions techniques (fourche de 35 mm de diamètre, puissance portée à 43 ch à 7 500 tr/min, échappement retravaillés, étrier de frein flottant) et se pare des coloris “Yamaha Black", Chrystal Silver" et “White“. C'est dans cette dernière livrée - sur les caches latéraux, on notera les deux zéros remplis de noir - qu'elle marquera définitivement les esprits avant de laisser sa place à l’ébouriffante RD350LC, non sans avoir conquis 1 117 clients.