YZF-R6 (1999)
C’est en 1987 que naît la première FZR du nom – la FZR1000 – suivie deux années plus tard de la première 600 cm3 Supersport de la marque. L'YZF-R6 millésime 1999 sera conçue avec les mêmes objectifs que la série R, mais en se voulant plus puissante, légère et agile. Les ingénieurs partent d'une feuille de blanche afin de créer une machine sans compromis comme ils l'avaient fait pour l’YZ-R1. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la YZF-R6 ne sera pas une version condensée de sa grande soeur, et les pièces communes se montreront peu nombreuses.
Son bloc, inspiré de celui de la R1, s’avère très compact grâce à une transmission placée au dessus du vilebrequin, mais aussi à l’entraînement latéral des arbres à cames. Pour atteindre une haute rigidité du moteur et réduire le poids de l’ensemble, ce propulseur utilise un cylindre/carter monobloc. Afin d’augmenter leur longévité et accroître la dissipation de la chaleur, les alésages de 65,5 mm du bloc-cylindres en aluminium reçoivent un traitement de surface. Les pistons forgés disposent d’une segmentation antifriction, des bielles résistantes enrichies au carbone et des arbres à cames creux. Alimenté par des carburateurs de 37 mm dotés du système TPS et équipé d’un échappement 4- 2 -1, ce quatre-cylindres en ligne sera le premier quatre-temps de production délivrant une puissance au-delà de 200 ch/litre (120 ch à 13 000 tr/mn).
Son cadre Deltabox II en aluminium se veut un extrapolation de modèles utilisés en Grands Prix. L’angle de chasse est de 24°, comme celui de la R1, mais la R6 affiche seulement 81 mm de chasse pour un empattement de 1 380 mm alors que la R1 adopte 92 mm pour la chasse et 1 395 mm en empattement. Ces chiffres techniques en disent long sur leurs différences de maniabilité.
Pour faciliter l’entretien, la structure arrière en aluminium se démonte. L’alliage léger compose également le bras oscillant. La fourche de 43 mm de diamètre se règle en pré-charge, compression et détente, La suspension arrière autorise les mêmes ajustements. Le freinage est confié à un double disque de 298 mm de diamètre à l’avant mordu par des étriers monoblocs à quatre pistons.
Le résultat est connu : un châssis très compact en aluminium, un quatre cylindres de taille minuscule et de très hautes performances. La nouvelle R6 établit un nouveau standard dans le monde des machines Supersport et sera appelée à évoluer fréquemment au cours de sa carrière. En 2001, elle profite déjà d’améliorations moteur et d’un poids réduit à 167,5 kg alors que la partie arrière redessinée – dans lequel on peut loger un antivol en U - adopte un double feu à diodes.
Moteur | 4-cylindres, 4-temps à refroidissement liquide, 2 ACT, 16 soupapes |
Cylindrée | 599 cm3 |
Alésage x course | 65,5 x 44,5 mm |
Puissance maxi | 106 ch à 10 000 tr/min |
Couple maxi | 6,47 mkg à 11 000 tr/min |
Lubrification | carter humide |
Alimentation | carburateurs CVRD 37 mm |
Boîte de vitesse | 6 vitesses |
Transmission secondaire | chaîne |
Démarrage | électrique |
Cadre | Deltabox II en aluminium |
Suspension avant | fourche télescopique |
Suspension arrière | mono-amoritsseur, bras oscillant |
Frein avant | double disque, diam. 298 mm, étriers monoblocs 4 pistons |
Frein arrière | simple disque, diam. 220 mm |
Pneu avant | 120/60 ZR17 55W |
Pneu arrière | 180/55 ZR17 73W |
Longueur maxi | 2 025 mm |
Largeur maxi | 690 mm |
Hauteur maxi | 1 105 mm |
Garde au sol | 135 mm |
Empattement | 1 380 mm |
Réservoir | 17 litres |
Poids à sec | 169 kg |
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