DT125LC (1982)
Après le DT125MX lancé en 1977, Yamaha commercialise cinq ans plus tard un autre 125 cm3 à succès : le DT125LC. Il s’agit ni plus ni moins que du tout premier 125 trail à refroidissement liquide, et l’un des plus performants grâce à l’utilisation de technologies résolument modernes. Yamaha la présentera d’ailleurs comme « la bombe à eau ». Le premier DT125LC s’inscrit sous le type 10V. Il ne dispose encore d’un frein à disque, ni d’une valve à l’échappement YPVS, mais déjà d’un balancier d’équilibrage censé éliminer les vibrations et du système YEIS (Yamaha Energy Induction System) qui accroît le couple à bas et moyen régime. Sa puissance de 16,5 ch s’avère très correcte. Les suspensions à grand débattement (230 mm à l’avant et 200 mm à l’arrière), la pédale de frein et le sélecteur repliables ou le sabot moteur sont de petits détails qui montrent à quel point cette machine a été pensée pour le tout-terrain. Au guidon d’un DT125LC flanqué du numéro 2, Patrick Vallet termine 40e du Dakar 1984 et remporte sa catégorie. Un exploit car il est le premier à conduire une 125 jusqu’à l’arrivée dans les temps, après les tentatives d’autres pilotes sur XT (1983) et DTMX (1980).
En 1984, le DT125LC type 34Y remplace le modèle précédent. Avec une puissance de 22 ch pour seulement 99 kg à sec, ses performances sont impressionnantes. Il restera d’ailleurs la plus puisant des DT125LC. Une boîte plus courte, un frein à disque avant et un nouveau bras oscillant arrière font partie des évolutions. Le millésime suivant doté de du YPVS est commercialisé en 16,5 ch (57U) et 13 ch (1HR), accessible dès 16 ans avec le permis A1. Cette machine donnera naissance à une version “Ténéré“ dans la même cylindrée, ainsi qu’à des 80 cm3, 200 cm3 (non importé en France). Son moteur sera repris sur la RD125LC, homologue routier qui développe 21 ch et dispose d’une boîte 6. Le DT125LC tire sa révérence en 1991, laissant le champ libre au DT125R commercialisée depuis 1988. Avec 31 630 unités vendues, il n’atteint pas les chiffres de son prédécesseur, le DT125MX (record national avec 97 013 motos), mais reste le trail 125 le plus populaire des années 80.
Moteur | monocylindre 2-temps refroidi par eau, admission par clapets |
Cylindrée | 123 cm3 |
Alésage x course |
56 x 50 mm |
Taux de compression | 7,2 à 1 |
Puissance | 16,2 ch à 7 000 tr/min |
Couple | 1,7 mkg à 7 000 tr/min |
Lubrification | Autolube |
Alimentation | carburateur Mikuni VM24 |
Allumage | CDI |
Transmission | 6 vitesses |
Transmission secondaire | par chaîne |
Démarrage | kick |
Cadre | simple berceau tubulaire |
Suspension avant | fourche télescopique |
Suspension arrière | monocross type Cantilever |
Frein avant | tambour simple came |
Frein arrière | tambour simple came |
Pneu avant | 2,75 x 21 - 4PR |
Pneu arrière | 4,10 x 18 - 4PR |
Réservoir | 9 litres |
Poids à sec | 97 kg |
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