Jeremy Burgess
Jeremy Burgess est un Chef ingénieur de course de nationalité australienne, ayant participé aux succès des Champions du monde Freddie Spencer, Wayne Gardner, Mick Doohan et Valentino Rossi. Burgess a acquis son savoir-faire aux côtés de chefs d’équipe légendaires, tels que George Vukmanovich et Erv Kanemoto pour lesquels il travaillait au début de sa carrière.
Jeremy Burgess voit le jour dans une ferme à l'Est de la ville d'Adélaïde dans l'état d'Australie-Méridionale, le 16 avril 1953. Précoce, il conduit sa première automobile à 8 ans et en possède une à 12 ans. Il quitte l’école à 16 ans et achète deux jours plus tard sa première moto de compétition, une Suzuki T500 Cobra. De 1972 à 1979, il court en vitesse dans le championnat national. Il se paie une Suzuki RG500 et récolte quelques résultats, grâce à la qualité et à la fiabilité de sa préparation. En février 1980, il cherche à donner un nouvel élan à sa carrière et visite l’Europe afin d’en apprendre d’avantage sur les Grands Prix. Il trouve alors refuge dans la banlieue de Londres, chez l’un de ses amis qui travaille pour Suzuki UK. Ses aptitudes lui permettent d’obtenir un poste de mécanicien chez Texacon Heron Team Suzuki, sous la direction de Graeme Grosby, contre qui il courait des années plus tôt. Burgess y retrouve Randy Mamola, qu’il avait déjà rencontré en 1976 en Nouvelle-Zélande. Mécanicien, il partage le succès de son champion au Grand Prix de Belgique en juillet 1980. Il rejoint Honda en 1983 et y restera 21 ans, officiant aux côtés de Ron Haslam puis de Freedie Spencer sur une 500 cm3 préparée par Erv Kanemoto. En 1985, l’Américain remporte les titres 250 et 500 cm3, et ce qui marque la première victoire en championnat du monde à laquelle Burgess est directement associé.
L’Australien est promu chef d’équipe en 1986 afin de défendre les chances de Wayne Gardner. Son compatriote l’emportera dès l’année suivante. En 1989, il s’occupe cette fois des motos de Mick Doohan qui débute en Grands Prix. Mick gagne des courses en 1990 et prend une sérieuse option sur le titre en 1992 avant qu’un grave accident ne l’éloigne des circuits. Revenu au meilleur de sa forme en 1994, il décroche le titre cette saison puis les quatrequi suivent. En raison de diverses blessures, Doohan décide de mettre un terme à sa carrière en 1999 et Burgess pense en faire de même, avant que l’arrivée de Valentino Rossi ne bouleverse ses plans. L’Italien, convaincu que seul Burgess peut lui permettre de l’emporter, aura 7 fois raisons : les 7 fois où il remportera un titre de champion du monde entre 2001 et 2009.
“Vale“, à la recherche d’un nouveau challenge, quitte Honda pour Yamaha en 2004, accompagné par Burgess, Alex Briggs, Bernard Ansiau et Gary Coleman, trois de ses mécanos précédents. Le chef mécanicien déclare que son pilote pourra gagner dès cette année, mais Valentino reste alors plus prudent dans ses commentaires. « Ce n’est pas encore clair pour moi sachant que je n’ai pas piloté la moto. Gagner dès la première année sera certainement difficile. Il faut du temps pour être compétitif et gagner des courses. Nous allons essayer d’être au meilleur niveau pour la mi-saison et puis nous essaierons de gagner des courses. » En fait, il ne leur faudra que quelques semaines pour rendre la Yamaha beaucoup plus performante et à la surprise générale, Valentino Rossi décroche une première victoire dès l’ouverture au Grand Prix d’Afrique du Sud. Il sera champion du monde sur YZR-M1 en 2004, 2005, 2008 et 2009. En 2010, Jeremy Burgess accompagnera son poulain dans un nouveau Challenge en rejoignant l’équipe Ducati.
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