XT600E (1990)

En 1990, la XT600 poursuit sa carrière pourvue d’un démarreur électrique : elle prend logiquement le nom de XT600E. Puisque “ tout le monde ne prend pas plaisir à démarrer au kick un gros monocylindre ”, explique le catalogue d’époque, Yamaha a ajouté un démarreur électrique. Celui-ci est compact et peu gourmand en énergie, alimenté par une batterie légère et sans entretien. Outre cet aspect pratique, la machine évolue sur de nombreux points afin d'être plus à l'aise en ville.

Le nouveau cadre simple berceau dédoublé comporte un réservoir d’huile intégré derrière la colonne de direction, comme sur les XT500. En plus du gain de place, cette disposition assure une dissipation de la chaleur dans l’ensemble du cadre.

Son moteur 595 cm3, quant à lui, est hérité de la XT600Z Ténéré de 1983. C’est toujours un quatre temps qui comprend une culasse à quatre soupapes et un dispositif YDIS (admission à deux carburateurs couplés). Né de la compétition, le YDIS offre un meilleur couple, une consommation modérée et des réponses plus vives à l’accélération. Pour refroidir son monocylindre, la XT600E compte sur deux larges ouïes fixées de part et d’autre du réservoir et qui acheminent de l’air frais.

Le nouvel étrier de frein avant à double pistons de 32 mm fait parti de la liste des évolutions. Côté suspension, on trouve une fourche téléhydraulique de 225 mm de débattement à l’avant et un système Monocross à progressivité variable à l’arrière.

Devenue plus citadine que routière, cette XT600E ne met que rarement ses pneus en "off-road". Pour preuve, la chasse est désormais de 120 mm et l’angle de 27,45°, soit deux augmentations sensibles qui vont dans le sens de la stabilité à haute et moyenne vitesse. Le succès de cette machine est au rendez-vous avec 4 040 immatriculations l’année même de son lancement. Après une carrière très réussie, elle laisse la place à la XT660R en 2003.

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